Les églises et les chapelles

Dès 910, Guillaume d’Aquitaine fonda l’abbaye de Cluny à un moment fondamental de l’histoire religieuse et artistique du Moyen-âge occidental.

La nouvelle Abbaye promut la réforme de la règle bénédictine et créa, en peu de temps, un réseau important de dépendances et de filiations monastiques, devenant ainsi un des monastères les plus riches et les plus puissants du monde chrétien.

Raoul Glaber, moine chroniqueur du premier millénaire, disait en parlant de cette période : « C’était comme si le monde lui-même se fut secoué et dépouillant sa vétusté ait revêtu de toutes parts une blanche robe d’églises ».

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Eglise-Viel-Moulin
Eglise-bouteille
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Cette chapelle située dans le quartier de Vieil Moulin, est datée de 1711. Sur le linteau de la porte en planches de bois horizontales est gravé : "IHS" ; "La fontaine des grâces - Iésus et sa croix - Marie et Josephe Anne et Ioachim - Haec est domus dei generationem eius - quis enarabit isac.53.1711" Des peintures murales sont encore visibles en fond de chœur. Le Hameau de Vieil Moulin était rattaché à la paroisse de Laives jusqu’en 1789.

Cette petite chapelle en pierre et toit en lave et tuiles plates, est située dans le hameau de Sens. La chapelle primitive fut sans doute bâtie au IVème siècle et la nef rebâtie au XVIIème siècle après un incendie qui avait détruit la toiture. Chaque année pour la fête de la Saint Médard, de nombreux pèlerins venaient près de la source qui jaillissait sous le couvercle du sarcophage, à côté de la chapelle. On croyait que ce sarcophage était le tombeau du Saint.

La chapelle est située dans un champ, le long de la voie ferrée et a été bâtie en 1741 en lieu et place de la chapelle primitive qui fut démolie car elle menaçait de tomber en ruine. Le curé de Saint Julien l’a bénie le 7 juin 1741. Des messes y seront célébrées jusqu’à la fin du XIXème siècle. Propriété privée jusqu’en 2002, elle fut alors achetée par la commune qui la restaura en 2006.

Cette église, datée du XIème siècle, a été jusqu’en 1830, l’église paroissiale de Sennecey. En effet, devenue trop petite, elle fut laissée à l’abandon et la nef a même été vendue à un particulier en 1865. Rétrocédée à la commune en 1956, la municipalité l’a fait restaurer au fur et à mesure des années et nous pouvons à présent découvrir ce joyau de l’art roman où l’on peut admirer une série de fresques magnifiques et 3 chapelles dont 2 seigneuriales. Une messe y est célébrée chaque année le dernier dimanche de mois d’août pour la traditionnelle fête patronale de la St Julien. L’église est ouverte à la visite tous les jours du 1er juin aux journées du patrimoine.

L'église paroissiale Saint-Julien a été édifiée à l'emplacement du château de Sennecey construit à la fin du Xe siècle ou au commencement du XIe siècle. Le château fut acheté par la commune de Sennecey le 29 août 1824, et en 1825 on fit procéder à la démolition du bâtiment central et de la chapelle. L’adjudication des travaux de construction de la nouvelle église fut signée en 1826 et l’église de style néo-classique fut consacrée le 24 août 1831 par l’évêque d’Autun.

Cette chapelle, aujourd’hui en ruines, est située sur le flanc Est de la colline surmontant Sennecey. Elle fut fondée au XVIème siècle par Charles Roger de Bauffremont, Seigneur de Sennecey, sous le vocable de Saint Claude.
Le 1er ermite, Claude Tivolet, y vécut 25 ans. Au XVIIIème siècle au temps « des chauffeurs », l’ermite qui demeurait en ce lieu fut suspendu par les pieds dans la cheminée de sa chambre et brûlé à petit feu pour dire où se trouvait son trésor. Le pauvre homme n’avait pour tout trésor que sa piété et mourut dans d’atroces souffrances. Depuis, cette chapelle est laissée à l’abandon.
Autrefois, le lendemain de Pâques, les habitants de Sennecey et de Laives se rendaient à l’ermitage, et des danses animées avaient lieu sur le plateau encadré de grands chênes près de la chapelle.

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